Au mois de décembre, nous avons assisté au spectacle « Le Papalagui » à l’Ellipse.

Touiavii, un chef de tribu des îles Samoa (dans le Pacifique), revient sur son île après un voyage en Europe.

Il explique aux samoans, tout ce qu’il a vu et les met en garde contre les manières de vivre des Papalaguis, c’est-à-dire des hommes blancs, des Européens.

Il leur parle des villes, de la pollution, des vêtements, des coutumes des occidentaux, de l’argent qui rend malheureux,…

Touavii critique la façon de vivre des occidentaux.

« Chaque Papalagui a une profession. Il est difficile de dire de quoi il s’agit. C’est quelque chose qui devrait être fait avec plaisir, mais que la plupart du temps, le Papalagui n’a pas l’envie de faire. »

« […]Le corps du Papalagui est de la tête aux pieds enveloppé de pagnes, de nattes et de peaux, si serrés et si épais qu’aucun œil humain, aucun rayon de soleil ne les traverse, si serrés que son corps devient pâle, blanc et fatigué comme les fleurs qui poussent au fond de la forêt vierge. »

« Le Papalagui habite comme les fruits de mer dans une coquille dure[…]Sa hutte ressemble à un coffre débout ».